Circuit de Bacchus – Trotele

Anneau bleu – Itinéraire circulaire – Longueur du sentier : 13,6 km – Durée 4 h 30 mn

Départ et arrivée

Rue du Beau site à Molsheim

Parcours

Molsheim > Avolsheim  > Wolxheim > Statue sacrée du Horn > Dahlenheim > Soultz les Bains > Jesselberg > Molsheim.

Informations sur le circuit

Magnifique point de vue à la Statue sacrée

Points remarquables

  MOLSHEIM

Des fouilles effectuées en 1935, au nord de Molsheim, ont révélé l’existence de nombreuses tombes mérovingiennes (VI et VII siècles), le long de l’ancienne voie romaine venant d’Avolsheim. La première mention de Mollesheim n’apparaît que vers 820, dans un acte de donation de vignes de l’évêque Adeloch, en faveur du chapitre de Saint-Thomas. Le sarcophage de l’évêque Adeloch se trouve en l’église Saint-Thomas de Strasbourg.

Une possession des évêques de Strasbourg

  • En 1219, l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen accorde à la ville plusieurs droits et franchises et en 1263, la cité est déjà entourée d’un premier mur d’enceinte qui lui confère quasiment la qualité de ville dans le sens médiéval.
  • Parce que les évêques de Strasbourg y possédaient des biens, il en résulta des conflits entre eux et les empereurs germaniques, querelle qui se termina en 1308 au profit de l’évêque Jean de Dirpheim.
  • L’évêque Jean Ier fit agrandir le premier mur d’enceinte en 1318 et y bâtit un château. Cet évêque, mort en 1328, fut inhumé dans la chapelle de l’hôpital qu’il avait fondé, à l’emplacement duquel fut construite l’église des Jésuites, actuelle église paroissiale de Molsheim. Son tombeau, réalisé peu après sa mort, y est toujours visible.
  • En 1354, l’empereur Charles IV rendra visite à l’évêque Berthold. Après les victoires de la ligue helvétique de 1386 à1388, la féodalité, pour se dédommager de ses défaites en Suisse, porta la guerre dans d’autres pays. Le comte palatin Robert ravagea l’Alsace et Molsheim fut de nouveau incendiée en 1388.
  • En 1415, l’évêque Guillaume de Dieisch y fut arrêté par le Grand Chapitre, secondé par la ville de Strasbourg, parce qu’il avait aliéné un grand nombre de domaines et revenus de l’évêché.
  • En 1573, l’évêque Jean IV établit une monnaie. Dans la même année (selon d’autres en 1560), les chanoines catholiques de Strasbourg quittèrent Molsheim.

 

Les magistrats de Molsheim

La magistrature se composait autrefois d’un prévôt, de quatre bourgmestres et de huit conseillers. La famille noble de Kember porta le nom de Molsheim. Pendant l’empire, Molsheim fut le siège d’une sénatorerie. Plus tard, l’évêque de Strasbourg, Lepape de Tréven, y établit une école des hautes études ecclésiastiques qui fut ensuite transférée à Marlenheim, où elle resta jusqu’à la mort de cet évêque.

Molsheim centre de la Contre-réforme

Le siège de Molsheim

 En 1580 Laurent Gutjahr, abbé d’Altorf, acquiert à Molsheim une propriété. Ainsi les bénédictins, déjà établis depuis le XIe siècles a Altorf, village non fortifié, vinrent se réfugier derrière les remparts de Molsheim.                                                                                   

En 1580, les jésuites fondèrent une école à Molsheim que l’évêque Léopold d’Autriche transforma en académie en 1618, année de consécration de l’église des jésuites (actuellement église paroissiale). La clé de voûte de la chapelle latérale sud représente les armoiries de l’archiduc Léopold d’Autriche. Cette académie atteignit très vite une grande renommée comme en témoignent les nombreux ouvrages qui y furent imprimés. Le chancelier de cette académie fut Christoph von heyden en 1619. Adam Contzen avait le titre de vice-chancelier de l’académie ; il était secondé par Josse Coccius, Étienne Ruid, Henri Reffay, tous les quatre jésuites. En 1701 Louis XIV transféra l’Académie à Strasbourg et laissa à Molsheim un collège.

  • Lors de la suppression de la maison des Chartreux à Hausbergen en 1591, les religieux de cet ordre se retirèrent également à Molsheim et y bâtirent un couvent, dont les magnifiques vitraux furent en partie détruits pendant la Révolution ; les autres furent transférés à Strasbourg. La chartreuse de Molsheim fait l’objet d’un important travail de restauration (chantier de bénévoles).
  • En 1592, à la mort de l’évêque Jean de Manderscheid, un conflit opposa les chanoines catholiques de Molsheim aux chanoines protestants de Strasbourg. La lutte entre le prince Jean Georges de Brandebourg et le cardinal de lorraine au siège épiscopal de Strasbourg, eut des suites funestes pour Molsheim. Cette période est appelée la Guerre des évêques.
  • En 1605 les magistrats de Strasbourg chassèrent les chanoines de la cathédrale qui vinrent trouver refuge derrière les fortifications de Molsheim.
  • En 1657, après de longues tractations, les capucins vinrent aussi s’installer à Molsheim. Ils construisirent un couvent et une église, mais toutes ces constructions ont disparu. Les capucins, un ordre mendiant, assuraient leur subsistance en allant confesser, prêcher, remplacer les curés.
  • C’est ainsi que la cité épiscopale devint au début du XVIIe siecle le centre de la Contre réforme en Basse-Alsace. Les religieux de Molsheim s’employèrent à combattre la « nouvelle doctrine » par la prédication, l’enseignement et la formation de jeunes prêtres.

La période révolutionnaire

La Révolution mit fin à la société d’Ancien régime et marqua l’entrée de la ville dans l’ère industrielle (ateliers Coulaux).

Les débuts de l’industrialisation

Chef-lieu d’arrondissement après 1870, Molsheim a vu ses activités se diversifier au cours du XXe siècle grâce, en particulier, à l’implantation des usines du constructeur automobile Ettore Bugatti (1881-1947).

  AVOLSHEIM

La première trace écrite du nom du village se situant sur le ban actuel date de l’an 788 et est Hunzolfesheim. On le retrouve en 1051 orthographié Avelsheim, puis en 1350 Afelsheim, d’où sa forme dialectale Âfelse. En 1496, on l’écrivait Afeltzheim et en 1589 à nouveau Avelssheim, mais avec deux « s ». Depuis lors, le village porte son nom actuel et son orthographe n’a plus évolué.

Le préfixe « offe » (de l’allemand « offen » = ouvert) serait à l’origine du nom Avolsheim et signifierait par conséquent « Bourg ouvert ». Il est possible que cette dénomination fut attribuée au village dans la mesure où celui-ci était dépourvu de remparts, ce qui au Moyen Âge était relativement rare.

Par ailleurs, un vieux dicton en dialecte : « Es steht offe wie Âfelse » (« C’est ouvert comme Avolsheim ») laisse entendre qu’a une certaine époque, le clocher d’Avolsheim était resté si longtemps en ruine, donc « à ciel ouvert », que cette situation serait à l’origine de son nom. Cette thèse, comme la précédente, seraient confirmées par l’expression populaire : « Fescht wie Landau un Offe wie Âfelse » = « Fort (ou fortifié) comme Landau et ouvert comme Avolsheim ».

Jusqu’à la Révolution

Avolsheim est située sur la voie gallo-romaine reliant Molsheim à Saverne ; de nombreux objets datés de cette période y ont été mis au jour en 1930.

La localité aurait été composée au Xe siècle de deux hameaux distincts : Avelsheim d’une part, correspondant grosso modo au village actuel et Tumpfieter, Dompieter ou Domphietenheim d’autre part, un bourg constitué d’un groupe de quelques fermes et d’un moulin situés auprès d’une église : le Dompeter.

Les dernières mentions de ce hameau datent du XVIe siècle. Il a probablement disparu en tant que village avec la fin de ce même siècle. Pour certains historiens un doute subsiste : ils situent sa disparition au XVIIe siècle, sa destruction faisant suite au siège de Dachstein par les armées de Turenne.

Selon la bulle du pape Léon IX en 1051, Avolsheim, dont l’abbaye de Hohenbourg était propriétaire, faisait partie des possessions de l’évêché de Strasbourg.

Elle fut mise en vasselage aux comtes d’Ostoffen, puis aux von Murnhart en 1384, enfin resta aux von Beger jusqu’en 1521. Depuis 1534 et jusqu’à la Révolution, la localité fut le fief des hauts dignitaires de l’évêché.

Depuis la Révolution

Depuis la Révolution, le village est rattaché à la sous-préfecture de Molsheim.

Avolsheim était jadis sur la ligne Sélestat – Saverne avant la dépose du tronçon Molsheim – Saverne en 1967 qui a été remplacé par une piste cyclable.

La chapelle ottonienne Saint-Ulrich

  • Le bâtiment initial remonterait au XIe ou à la fin du Xe siècle. Dite baptistère, elle est classée aux monuments historiques. En 1774 la chapelle fut transformée pour devenir la nouvelle église, adoptant ainsi le visage que l’on lui connaît aujourd’hui. Cette chapelle constituée d’un trétraconque d’origine constitue le plus ancien sanctuaire encore existant d’Alsace se trouvant au bord de l’ancienne voie romaine du piémont des Vosges. Adoptant la forme d’un trèfle à quatre feuilles couverte d’une coupole, la chapelle se voit surmontée d’un clocher roman octogonal. En 1774, une église fut bâtie contre la chapelle pour remplacer le Dompeter trop éloigné et fut finalement détruit en 1911 car l’édifice était trop petit. La coupole centrale et le tambour révélèrent des peintures murales en 1968 une fois que la couche de badigeon fut enlevée.

L’église Saint-Materne

  • L’église Saint-Materne fut construite en 1911 par l’architecte Johann Knauth responsable de la cathédrale de Strasbourg. Cet édifice est l’église actuelle d’Avolsheim qui ne fut consacrée qu’en 1936. Elle est de l’époque néo-romane, composée d’une nef à bas-côtés le tout donnant sur un chœur voûté en berceau. Le clocher, surmontant la sacristie, est équipé de trois cloches fondues pour l’ancienne église paroissiale. Lorsque la construction fut achevée, l’orgue datant de 1867 qui avait été installé au Dompeter par Joseph Stiehr fut transféré en l’église Saint-Materne.
  WOLXHEIM
  • Citée dès l’année 742 sous le nom de Folcolfersheim, Wolxheim s’appellera successivement Volkordesheim, Wolgang-Wolixe, Wolfgangersheim pour acquérir son nom actuel en 1453. L’origine de ce nom provient sans doute des loups, comme en atteste le blason de Wolxheim qui représente un double crochet à loup utilisé jadis comme piège. En alsacien, on prononce « Wolixe ».
    • De nombreux documents d’archives médiévales révèlent l’intérêt des congrégations religieuses pour le vignoble de Wolxheim : l’évêché de Strasbourg (l’évêque Wernher en 1003), l’abbaye de Hohenbourg (Saint Odile 1188), les bénédictins d’Altorf (1192), l’hôpital de Strasbourg (registres des biens en 1320) en possédaient une large part.
  • Les témoignages plus récents ne sont pas moins éloquents : Auguste Stoeber, J-L. Stoltz, Charles Gérard, Médard Barth le célèbrent tour à tour. Ainsi que De Grandidier, archiviste de l’évêché et historien. L’Altenberg de Wolxheim est renommé. Ce grand cru fut apprécié par l’Empereur Napoléon Ier. L’Altenberg y produit un vin de qualité : le célèbre Riesling.
  • Les vins de Wolxheim ont défendu leurs titres de noblesse sur les tables les plus prestigieuses. Napoléon l’appréciait particulièrement, il disait, en parlant du riesling, « mon vin préféré ».
  • C’est à Wolxheim que la Mossigg rejoint le canal de la Bruche. Ce canal, construit par Vauban en 1682, servait à acheminer les pierres provenant des « carrières Royales » aux chantiers pour la fortification de Strasbourg. La viticulture est omniprésente et concerne toutes les exploitations agricoles.

Statue du Sacré-Cœur

La position surélevée de la plate-forme du Horn permet de voir la plaine d’Alsace en profondeur. On peut également y remarquer des orchidées sauvages propres au site.

C’est par la générosité de la famille Klotz que la statue du Sacré-Cœur (ou statue du Horn) a été placée sur la falaise calcaire du Horn. À l’époque où l’on ne parlait que de guerre, les paroles de paix du Christ ont été gravées sur le socle. C’est le 21 juillet 1912 que fut inauguré ce symbole de la paix souhaitée par la population et c’est à dessein que la statue fut orientée vers le fort de Mutzig.

Pendant l’été 2012, pour les 100 ans de sa création, la statue du Horn a eu droit à une rénovation, ainsi qu’une fête qui s’est déroulée juste en dessous de l’endroit où se trouve la statue.

La colline du Jesselsberg

Par délibération en date du 5 novembre 1999, la commune de Soultz les Bains a décidé de louer au Conservatoire des Sites Alsaciens, par bail emphytéotique de 99 ans, le site du Jesselsberg, pour une superficie de 22 hectares.

Créé en 1976, le Conservatoire de Sites Alsaciens est une association foncière reconnue d’utilité publique dont la vocation est  » d’acheter et de louer des terrains à forte valeur écologique, pour conserver et restaurer les qualités biologiques et esthétiques de ces milieux naturels « .

Depuis des travaux de restauration ont eu lieu sur des zones qui s’étaient entièrement refermées du fait de l’envahissement des haies et des pins. L’absence de pâturage, de fauchage, l’abandon des vergers ont, en effet, provoqué un déséquilibre : le développement excessif de quelques espèces au détriment de bien d’autres.

Des  » chantiers nature  » sont prévus pour assurer l’entretien du site, ils sont ouverts aux bénévoles, n’hésitez à contacter le C.S.A pour tous renseignements. En toute convivialité, cette action permet de joindre l’utile à l’agréable !

En agissant ainsi, la colline retrouve des qualités paysagères intéressantes pour l’homme et la nature mais aussi, elle gagne en biodiversité, signe de richesse écologique.

  SOULTZ LES BAINS

Le nom de Soultz, dérivé de Salz (sel) en allemand), est lié à la source minérale et aux bains adjacents. Des tombes mérovingiennes furent exhumées lors de la construction de la ligne de chemin de fer Molsheim – Saverne en 1864. La dénomination du village, au travers des chartes et inventaires de biens, varie de Sulcia (737) à Sulze (XIIe siècle) ou Sulcen. À partir de cette époque, le nom de Soultz apparaît.

Appartenant en indivision à l’empereur et à l’évêque de Strasbourg au XIIe siècle, le village devint un bailliage épiscopal de Dachstein au XVe siècle. Il fut incendié par les Strasbourgeois en 1262 lors de la guerre des Évêques, puis en 1444 et 1622 lors de la guerre de Trente Ans.

Des fortifications, démantelées en 1333, ont laissé une trace dans la toponymie locale (Biblentor, Molsheimertor, … – tor signifie porte en allemand). La conformation du bâti ancien accrédite une localité fortifiée de manière sommaire. La commune est réunie à Biblenheim (Biblenhof sur les cartes topographiques IGN) depuis 1556.

En 1682, Vauban mit en exploitation trois carrières près de Soultz, sur le ban de Wolxheim, pour édifier la citadelle de Strasbourg et celle de Fort Louis. Afin d’acheminer les pierres, il fit construire le canal de la Bruche au sud du village. Cette voie de communication a transformé un temps Soultz en centre d’approvisionnement de Strasbourg en matériaux divers (pierre, bois, …).

Localité à dominante catholique, Soultz-les-Bains comptait depuis le XVe siècle une communauté juive bien structurée.

Les habitants sont surnommés Trapphiaenle (outardes).

Les bains de Soultz (Sulzbad)

 On peut voir au fond la carrière de grès rose de Wolxheim.

Probablement plus anciens, les bains de Soultz n’ont été évoqués qu’à partir de 1484. Bien que situés sur le ban communal de Wolxheim, ils ont donné son nom à Soultz.

Une source dédiée à saint Amand, premier évêque de Strasbourg  au IVe siècle ainsi que deux chapelles évoquent un lien entre le caractère religieux et les bains. Cultes païens et guérisons miraculeuses ont été évoquées par un médecin strasbourgeois, Melchior Sebitzius, en 1647. Les paysans se baignaient 24 heures durant dans la source dans l’espoir d’être épargnés par la maladie durant l’année à venir. En 1726, J. Schurer dans Disertio inaugularis de balneo Sulzensis signala des ex-voto, témoignages de guérisons miraculeuses de problèmes arthritiques.

À partir du XVIe siècle, scientifiques et médecins s’intéressèrent aux vertus curatives des eaux recommandées pour le traitement des calculs rénaux, des maladies cutanées, des affections rhumatismales et syphilitiques, des névralgies. Les eaux sont classées parmi les eaux salines (NaC1), iodurées et bromiodurées.

Les bains étant accompagnés de distractions diverses (casino, danse, etc.), ils ont attiré l’opprobre du clergé qui n’y voyait qu’un « lieu de perdition » et un « repaire de débauche ». Un incendie, le 11 novembre 1913 détruisit une grande partie des installations et mit un terme provisoire au thermalisme à Soultz.

Durant le XXe siècle, quelques tentatives pour relancer l’exploitation de la source (vente d’eau en bouteille sous la marque Saint-Amand, publicités vantant sa teneur en radium) se soldèrent par des échecs. Un second puits fut creusé sur le ban de Soultz mais sans que le dynamisme économique ne soit au rendez-vous.

Depuis 1999, le Sulzbad, un établissement de cure et de remise en forme tente de faire perdurer la vocation thermale de la commune.

Les carrières royale de Soultz

 Creusées dans le flanc sud-ouest du Silberberg sur la rive gauche de la Mossig, la carrière royale (Königsgrube) montre encore aujourd’hui un front de taille d’une vingtaine de mètres de haut. Composée de grès à Voltzia et de grès datant du Muschelkalk, la carrière vit son exploitation cesser au cours du XIXe siècle. Elle a fait l’objet d’études géologiques approfondies et de récoltes de nombreuses plantes fossiles par Philippe-Louis Voltz, Guillaume Philippe Schimper et Mougeot.

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